lundi 30 novembre 2020

106. Le dossier SOUMAHORO : Pièce n° 3 (DDDD/1-S/3)

Quelques remarques sur les interventions médiatiques et académiques de la dame SOUMAHORO


Classement : sommités intellectuelles d'époque ; décononialisme




DDDD
Direction de la défense du deuxième degré
2, rue de l’Escalier-à-une-marche
06 Menton

Officier traitant : RJ (DDDD/06)

DOSSIER n° 1 : SOUMAHORO, Maboula (alias : Docteur Maboula)
Sexe : féminin
Née le : 3 février 1976
À : Paris
Nationalités : française ; ivoirienne
Études supérieures : anglais (Créteil, Jussieu, Columbia)
Emploi actuel : maître de conférences, Université de Tours
Grades universitaires : licence ; master ; doctorat (2008 ; Université de Tours)
Autres diplômes : CAPES d’anglais
Caractéristiques psychologiques : arrogante ; dominatrice et sûre d’elle-même ; de mauvaise foi ; certaine d’incarner la Justice ; méprise ses contradicteurs
Caractéristiques idéologiques : néo-antiracisme ; racialisme ; afroféminisme ; décononialisme ; indigénisme ; intersectionnalisme ; autres « –ismes » encore à déterminer.

Pièce n° 3
Référence du témoignage:
*Christian Eboulé, « À travers son histoire, Maboula Soumahoro questionne l’identité noire et le racisme en France », TV5 Monde (lien), 28 juin 2020 (lien)

Présentation :
Christian Eboulé est journaliste à TV5 Monde. L’article est une recension du livre de Maboula SOUMAHORO, Le Triangle et l’hexagone.

Témoignage concernant la dame SOUMAHORO, Maboula
Extraits de l’article

Sa situation actuelle 
« Maboula Soumahoro, docteure en civilisations du monde anglophone et spécialiste en études africaines-américaines et de la diaspora noire/africaine » 
« l’autrice, Maboula Soumahoro, aujourd’hui maîtresse de conférences à l’université de Tours et présidente de l’association Black History Month– dédiée à la célébration de l’histoire et des cultures noires » 

L’épreuve du racisme français 
« Née à Paris, de parents originaires de Côte d’Ivoire, arrivés en France dans les années 1960, à la recherche d’une vie meilleure, Maboula Soumahoro est très tôt confrontée aux stéréotypes raciaux et coloniaux. Durant toute son enfance, ses nom et prénom sont en effet perçus comme exotiques. En dioula nous dit-elle, la langue de ses parents, son prénom Maboula signifie : « celle qui ouvre la voie », « celle qui montre le chemin ». 
En France cependant, le poids de l’héritage colonial, conscient et inconscient, incite certains à la renvoyer systématiquement à ses origines africaines, à l’y assigner, notamment en raison de son corps noir et de ce « fameux » prénom. Ce dernier ne présente-t-il pas une ressemblance sonore avec le mot bamboula, qui, depuis le début du 20e siècle, s’est de surcroît transformé en insulte raciste ? 
Or, comme le rappelle la linguiste Marie Treps dans son ouvrage intitulé Maudits mots, la fabrique des insultes racistes, paru aux éditions TohuBohu, bamboula est issu de « ka-mombulon », qui signifie tambour dans les langues sara et bola parlées en Guinée Bissau.
Mais aujourd’hui encore, dans l’inconscient postcolonial français, bamboula renvoie surtout à l’idée que les Noir.e.s sont de grands enfants qu’il faut civiliser. « A moi seule, écrit Maboula Soumahoro, j’incarnais de manière concrète et tangible l’Afrique et l’être-noir, la négritude, la noirceur. » Comme si l'écrivain et psychiatre français Frantz Fanon n’avait jamais existé; lui qui, en 1952, dans son très célèbre Peau noire, masques blancs, appelait déjà à la désaliénation des Noirs et des Blancs. »

Des études brillantes, malgré les brimades subies dans l’université en France 
« Revenant sur sa trajectoire, Maboula Soumahoro affirme qu’elle a grandi pauvre, elle parle même d’extrême précarité, au sein d’une famille nombreuse. Cela ne l’a cependant pas empêchée de poursuivre de brillantes études, grâce notamment à des bourses. Et comme pour de nombreuses familles immigrées, la sienne a une foi inébranlable en l’ascension sociale. 
Après des études d’anglais et une maîtrise en civilisation du monde anglophone, Maboula Soumahoro se rend à New York, aux Etats-Unis, afin d’y étudier l’histoire des minorités et l’impérialisme britannique. Et ô surprise, là-bas, elle se définit comme française, sans que cela ne suscite ni doute, ni interrogation. Alors qu’en France, elle doit toujours s’expliquer, voire se justifier. »
« alors que tout se passe bien à la City University of New York, le retour en France et la validation de son DEA, diplôme d’études approfondies, est beaucoup plus difficile. Consacré au nationalisme noir, celui qui prône notamment le séparatisme racial, le mémoire de DEA de Maboula Soumahoro est retoqué. Ses travaux sont considérés comme racistes, et elle est perçue comme une victime consentante du « communautarisme » américain. 
Contrainte de quitter cette université parisienne pour un établissement de province, Maboula Soumahoro sera confrontée aux mêmes difficultés. Elle écrit à ce sujet : « Il me fallait cependant supporter en silence les remarques à la fois récurrentes et pesantes liées à mes origines si lisibles sur mon corps. »
Malgré toutes ces embûches, Maboula Soumahoro est allée au bout de ses études supérieures. Et après avoir hésité à rester aux États-Unis, elle revient s’installer définitivement en France à l’été 2009. Un retour au pays natal qui coïncidait alors avec l’obtention, toujours très difficile, d’un poste de maîtresse de conférences. »

Analyse de l'officier traitant
On a affaire à un texte de style plus ou moins hagiographique, dont le point de vue est aligné sur celui de l’auteur du livre, sans la moindre distance ni trace d’humour (pourtant, certaines notations prêtent au moins à sourire). Par ailleurs, la biographie de SOUMAHORO qu’il retrace présente plusieurs lacunes sur lesquels EBOULE n’insiste pas.
                                                                                                                Signature : RJ.

Notes
*Black History Month : à venir



Création : 30 novembre 2020
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Les Malheurs de Sophisme
Page : 118. Le dossier SOUMAHORO Pièce n° 3 (DDDD/1-S/3)
Lien : https://lesmalheursdesophisme.blogspot.com/2020/11/le-dossier-soumahoro-piece-n-3-dddd1-s3.html







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire