jeudi 21 janvier 2021

Entrée





Les Malheurs de Sophisme 


Critique de la déraison médiatique

 

par



Jacques Richard



Dernier article publié : 21 janvier 2021 









119. Le dossier SOUMAHORO Pièce n° 4 : éléments biographiques

Quelques remarques sur les interventions médiatiques et académiques de la dame SOUMAHORO


Classement : sommités intellectuelles d'époque ; décononialisme




Ceci est la suite de la page Le dossier SOUMAHORO Pièce n° 4 (DDDD/1-S/4, dans laquelle je présente le document « Interrogatoire de la dame SOUMAHORO, Maboula, par MOHAMED, Warda » ; de nombreux sujets y sont évoqués : biographie, études, carrière, racisme, post-colonialité ; vie politique ; histoire ; etc.
On trouvera ci-dessous des citations relatives à la biographie de SOUMAHORO, telle que celle-ci la présente. Ces citations sont classées dans un ordre chronologique par rapport à sa biographie et non dans l’ordre d’apparition dans l’interrogatoire.

Citations relatives à la biographie de SOUMAHORO, Maboula
« Mes parents étaient arrivés de Côte-d’Ivoire à la fin des années 60 pour étudier et travailler. J’ai grandi en France avec mes 6 frères et sœurs et j’ai fini par voyager aux États-Unis. »

« Mon père a étudié en France, avec des étudiants africains, mais je n’ai pas grandi avec lui. »

« J’étais Africaine, Dioula*, un groupe ethnique d’Afrique de l’Ouest, musulmane mais ça n’avait pas de rapport avec la France. »

« On devait rentrer au pays avec une éducation à la française »

« J’ai grandi dans une génération pour qui il était question de retourner en Côte-d’Ivoire et finalement, j’ai 43 ans et je suis toujours là. Même ma mère est encore là. »

« Un jour j’ai mangé du chou-fleur à la cantine et je ne savais pas ce que c’était, pareil pour le goûter avec du Nutella. Ce n’était pas notre vie. Ce qui est différent devient attirant et n’a jamais rien à voir avec toi et ton intimité, c’est comme si tout ce qui était dehors était mieux. En plus on était pauvres… »

« J’ai étudié beaucoup de langues, latin, grec, russe, allemand »

« L’anglais était ma passion et j’avais eu 18 au Bac dans cette matière à l’écrit et à l’oral. »

« À quel âge et pourquoi êtes-vous allée aux États-Unis ?
La première fois à 15 ans, pour des vacances. […] J’avais de la famille là-bas, on n’avait pas d’argent mais j’arrivais à me payer mes billets d’avion. »

« J’ai rencontré mon mentor aux États-Unis, un Nigérian, en 1999. »

« Je voulais étudier, être prof à la fac »

« il y a 2-3 ans, quand j’étais dans le Vermont, j’ai commencé à écrire [Le Triangle et l’hexagone]. »

Notes
*Dioula : le mot se réfère à un groupe linguistique mandingue localisé autour de la ville de Kong dans le nord de la Côte d'Ivoire, et à un groupe social caractérisé par la pratique du commerce (en relation avec les marchands musulmans arabo-berbères), depuis une époque assez ancienne (XI° siècle) et de la religion musulmane.

Commentaires
Les énoncés ne sont pas toujours clairs.
Par exemple, SOUMAHORO glisse discrètement sur la situation de son père (« je n’ai pas grandi avec lui »). Sans doute ne veut-elle pas accabler un Africain et immigré, alors que son discours est sous-tendu par une certaine hostilité à la France, comme on le voit déjà dans certaines phrases.
Les considérations sur le chou-fleur et sur le Nutella auraient aussi gagné à être développées, ainsi que celles sur les moyens d'acheter des billets d'avion quand « on n'a pas d'argent », quand « on est pauvres » (je me permets de signaler, en tant que Blanc privilégié, que j'ai fait mon premier voyage en avion seulement à l'âge de 30 ans, alors que je travaillais depuis 7 ans). 



Création : 20 janvier 2021
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Les Malheurs de Sophisme
Page : 118. Le dossier SOUMAHORO Pièce n° 4 : éléments biographiques
Lien : https://lesmalheursdesophisme.blogspot.com/2021/01/soumahoro-piece-4-biographie.html







mercredi 20 janvier 2021

118. Le dossier SOUMAHORO Pièce n° 4 (DDDD/1-S/4)

Quelques remarques sur les interventions médiatiques et académiques de la dame SOUMAHORO


Classement : sommités intellectuelles d'époque ; décononialisme




DDDD
Direction de la défense du deuxième degré
2, rue de l’Escalier-à-une-marche
06 Menton

Officier traitant : RJ (DDDD/06)

DOSSIER n° 1 : SOUMAHORO, Maboula (alias : Docteur Maboula)
Sexe : féminin
Née le : 3 février 1976
À : Paris
Nationalités : française ; ivoirienne
Études supérieures : anglais (Créteil, Jussieu, Columbia)
Emploi actuel : maître de conférences, Université de Tours
Grades universitaires : licence ; master ; doctorat (2008 ; Université de Tours)
Autres diplômes : CAPES d’anglais
Caractéristiques psychologiques : arrogante ; dominatrice et sûre d’elle-même ; de mauvaise foi ; certaine d’incarner la Justice ; méprise ses contradicteurs
Caractéristiques idéologiques : néo-antiracisme ; racialisme ; afroféminisme ; décononialisme ; indigénisme ; intersectionnalisme ; autres « –ismes » encore à déterminer.

Pièce n° 4
Référence du document
*« La question raciale structure tout », interrogatoire de SOUMAHORO, Maboula, par MOHAMED, Warda (lien), sur le site Ehko.

Présentation :
Warda MOHAMED est journaliste, cofondatrice du site Ehko, présenté comme un « média de (dé)construction ».
L’en-tête de l’article présente la dame SOUMAHORO comme « civilisationniste ».

Un interrogatoire sans complaisance :
On citera notamment la remarque impertinente faite par MOHAMED : « Vous n’êtes sans doute pas au niveau auquel votre CV vous permettrait de prétendre » ; cet énoncé prouve la grande objectivité de l’interrogatrice.

Les sujets évoqués au cours de l’interrogatoire
Il s’agit d’un assez long interrogatoire, dans lequel de nombreux sujets sont abordés, à travers lesquels transparaît toujours la personnalité de la dame SOUMAHORO.
Pour le détail, je noterai les éléments suivants
* les informations sur la biographie de SOUMAHORO ;
* les informations sur les études de SOUMAHORO ;
* les informations sur la carrière de SOUMAHORO ;
* les preuves que SOUMAHORO a passé une enfance marquée par le racisme ;
* les preuves qu’elle subit toujours le racisme ;
* les concepts relatifs à la post-colonialité, à la dé-colonialité, à la blanchité et à la noirité ;
* des analyses politiques (rubrique « Le café du Commerce décolonial ») ;
* des analyses historiques.
Ces points seront étudiés en détail dans les pages suivantes, à partir des réponses fournies par SOUMAHORO.

A venir
*Eléments de la biographie de la dame SOUMAHORO



Création : 20 janvier 2021
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Les Malheurs de Sophisme
Page : 118. Le dossier SOUMAHORO Pièce n° 4 (DDDD/1-S/4)
Lien : https://lesmalheursdesophisme.blogspot.com/2021/01/dossier-soumahoro-piece-n-4.html







lundi 11 janvier 2021

117. Marianne, le féminisme et l'Académie française

Quelques remarques sur un dessin de presse de LB dans Marianne


Classement : Médias France




Référence
*LB, « L’Académie française féminise des noms de métiers » (dessin), Marianne, 8 mars 2019, page 37

L’auteur
*LB : voir la page « L’énigmatique LB : grand gagnant du Trophée Presse Citron » (lien) ; travaille aussi pour Siné Mensuel, ce qui, pour moi, n'est pas tellement positif.

Dessin
Titre : « L’Académie française féminise des noms de métiers »
Bulle : « La féminisation des salaires, ça attendra ! »

Analyse
L’idée générale, c’est que la féminisation de certains noms de métiers par l’Académie française, ça ne vaut pas grand-chose, que c’est de la poudre aux yeux, puisque cela ne concerne pas le « dur » : les rémunérations, inégales (selon la doxa) entre hommes et femmes.
On remarquera que, dans cette perspective la bulle n’est pas conséquente : « féminiser les salaires », cela signifie les faire baisser ! Logiquement, l’académicien aurait dû dire « La masculinisation des salaires… », mais cela aurait créé un déséquilibre rhétorique, auquel l'auteur a préféré un déséquilibre conceptuel.

Commentaire
Ce dessin a un arrière-plan très « intersectionnel », avec un personnage qui représente « le vieux monde patriarcal hétéronormé », engoncé dans les traditions désuètes (uniforme chamarré de l’Académie, épée).
Là où ce dessin est inepte, c’est qu’il reproche en quelque sorte à l’Académie d’avoir porcédé à une opération inutile dans le but d’éviter qu’on s’intéresse à la question des salaires (ce que « dit » ici l’académicien serait, dans la réalité, un non-dit). Mais, dans la réalité, l’Académie française n’a aucun pouvoir en ce qui concerne les salaires des hommes et des femmes.
Dans la réalité, l’Académie a répondu, avec retard peut-être, à une demande, voire une exigence sociale. Elle s’est montrée, peut-être insuffisamment, « progressiste ». Mais la concession qu’elle a faite lui est reprochée comme si c’était un faux-semblant lancé volontairement par elle pour « occulter » un fait scandaleux.
Quand l’Académie s’oppose aux demandes progressistes, cela lui est reproché comme preuve de « réaction » ; quand elle acquiesce aux demandes progressistes, cela lui est reproché comme indice d’une volonté de tromper.
Il y a en fait une distorsion (fréquente) entre l’idéologie (simpliste et mystificatrice) de ce dessin et les points de vue défendus par Marianne. Mais c’et souvent le cas des dessins publiés dans ce magazine.



Création : 11 janvier 2021
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Les Malheurs de Sophisme
Page : 117. Marianne, le féminisme et l'Académie française
Lien : https://lesmalheursdesophisme.blogspot.com/2021/01/reference-lb-lacademie-francaise.html