mardi 12 mai 2020

93. Les journaleux 1. Kauffmann, du Monde

Les membres de l’ignoble con frérie des journaleux, étude de leurs performances journaleuses


Classement :




Référence
*Sylvie Kauffmann, dans L’Esprit public« Demain, quel retour au travail ? », France Culture, 10 mai 2020 (lien)

L’auteur
Kauffmann (Sylvie), née en 1955 (OK, boomer !), est journaliste au Monde.

Texte
Déclaration faite à 11 h 45 : « Il y a eu énormément de commentaires à l’étranger sur les attestations dérogatoires françaises, sur ce génie français de la bureaucratie. La manière dont étaient formulées ces attestations a beaucoup fait rire à l'étranger »

Commentaire
Le fait de travailler au Monde est déjà un mauvais point : c’est être associé à l’individu assez imMonde qu’est Le Parmentier, con pourrait qualifier de « roi des journaleux ».
Mais Kauffmann va plus loin : dans cette émission consacrée au déconfinement, durant laquelle les lieux communs (« bien français », « esprit français », « jacobinisme », etc.) ont été enfilés avec ardeur, elle se distingue avec sa sortie sur les rires qu’auraient suscités « à l’étranger » le système des attestations de sortie.
Je remarque qu'aucun des ses interlocuteurs n'a fait écho à ce thème, à mon avis, , sans doute par « courtoisie ». Ils étaient sans doute tous un peu gênés (car, à part l'animateur de l'émission, c'était tous des hommes, et même des hommes blancs)..

Premier point
Pour ma part, je ne crois pas une seconde que ce système ait intéressé le moins du monde « les étrangers », si ce n’est quelques journaleux en mal de copie, ni a fortiori provoqué leurs « rires ».

Second point
En quoi les opinions des journaleux étrangers ont-elles le moindre intérêt ? Rappelons la campagne des journaleux US (pas seulement eux, il y avait dans le coup tous les autres imbéciles américains brandissant leurs Liberty Fries) au moment où le gouvernement français avait décidé de ne pas cautionner à l’ONU l’attaque de l’Irak (2003). Une campagne spécifiquement dirigée contre la France, épargnant l’Allemagne, qui avait pourtant pris la même décision.
C’est curieux, mais on ne voit jamais en France de véritable campagne de presse contre un pays étranger, alors que les journaux britanniques de caniveau en sont friands envers  « le pays des froggies »).
On peut aussi évoquer l'obsession pathologique de la sous-caste journaleuse US sur les histoires de voile musulman et de burqa en France (voir par exemple Marianne, lien). Le journaleux US se prend vraiment pour un « Intouchable » !

Troisième point
En réalité, c’est Kauffmann qui, du bas de son ignoblesse journaleuse, a trouvé ce système ridicule, pour on ne sait quelle raison. Et qui trouve intelligent d'en informer le monde entier, et même l'auditorat de France Culture, au moment où il va prendre fin. Bravo. Contre l’avis de la plupart de gens qui l’ont en fin de compte accepté. 
Comme aurait dit Raoul Volfoni, Kauffmann, c’est du top, Kauffmann, c’est de l'happy few (bien qu’elle ignore sûrement qui peut bien être Stendhal).

Quatrième point
Je ne suis pas sûr qu’on puisse justifier l’argument « le système des attestations était risible » autrement que par un réflexe journaleux pavlovien, mais je ne vais pas m’engager dans cette discussion (pour le moment).

Conclusion
À mon avis, c’est clair :
Kauffmann, du Monde, fait bien partie de l’ignoble con frérie des journaleux.



Création : 12 mai 2020
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Les Malheurs de Sophisme
Page : 93. Les journaleux 1. Kauffmann, du Monde
Lien : https://lesmalheursdesophisme.blogspot.com/2020/05/les-journaleux-1-kauffmann-du-monde.html







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