Classement : tics médiatiques
Le monde médiatique fait preuve, à l'encontre des professeurs de l'enseignement secondaire, d'un mépris condescendant, dont le marqueur le plus important est l'utilisation systématique du terme « prof ».
J'en ai donné un exemple comique sur la page Graves incivilités à Bordeaux (journal Sud-Ouest du 7 octobre 2016).
En voici quelques autres :
*Blog du Monde, 20 septembre 2016 (lien)
Deux profs d’histoire détricotent les propos de Nicolas
Sarkozy sur les « Gaulois »
Il s'agit de Mathilde Larrère, « maître de conférences à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée », et Laurence De Cock, « professeure d’histoire-géographie à Paris » [notons comment la « prof » du titre devient « professeure » dans le corps de l'article]. Les conceptions déconstructionnistes et la pratique de l'histoire à coup de touite de Mesdames Larrère et De Cock mériteraient par ailleurs une analyse sérieuse.
*Aujourd'hui, 18 octobre 2016
Partis à la chepê, tiens !
*Marianne, 21 octobre 2016
Cependant, à l'intérieur, l'article d'Alain Bentolila est titré « Ces agressions de professeurs que nous ne pouvons
plus tolérer » ; dans l'article lui-même, il emploie le plus souvent le mot « enseignants ».
Flics, profs, même combat !
*Libération, 6 décembre 2016, page 12, chapeau d'un article de Marie Piquemal, alias M. Pi
Les profs, c'est pas des balances !*Un ouvrage grand public
*Marianne, 9 décembre 2016, couverture
Dans le même numéro :
*Causeur, décembre 2016, page 22, article de Régis Soubrouillard, « Collège : ces langues mortes qu'on assassine »
Comment peut-on être « prof de lettres classiques » ? De lettres modernes (voire postmodernes), à la rigueur...
Création : 22 octobre 2016
Mise à jour : 16 février 2017
Révision : 29 septembre 2017
Auteur :
Jacques Richard
Blog :
Les Malheurs de Sophisme
Page : 6 Déchaînement anti-profs
Lien : http://lesmalheursdesophisme.blogspot.fr/2016/10/dechainement-anti-profs.html